La classification et les descriptions suivantes proviennent des livres Les saveurs gastronomiques de la bière, Le goût de la bière fermière et Les paradis de la bière blanche, de David Lévesque Gendron et Martin Thibault.
Comme son nom l’indique, c’est une version plus généreuse en alcool – et parfois même en sucres résiduels et en houblon – de la IPA de force régulière. Parfois seulement appelée « Double IPA », elle peut porter confusion avec la version « West Coast » du style qui, elle, est un tantinet plus caramélisée, moins veloutée et plus amère.
Complètement voilée comme la NEIPA, cette variante bénéficie d’un ajout de lactose (le sucre du lait) et parfois même de vanille pour la rendre plus sucrée et presque sans amertume aucune. Le résultat final s’approche beaucoup d’un smoothie de jus de fruits tropicaux. Il faut savoir toutefois que ce parfum fruité exacerbé provient entièrement des houblons et de la fermentation et non de purées de fruits comme dans un smoothie.
Voilée et fortement fruitée, la NEIPA rappelle souvent un jus de fruits tropicaux. Cela dit, elle ne contient aucun fruit : tous ces arômes proviennent des houblons et de la fermentation. Contrairement à certaines NEIPAs inspirées du Vermont qui ajoutent des notes de verdure et de résine culminant en une amertume saillante, cette NEIPA est fermentée avec des levures qui mettent encore plus l’accent sur les parfums fruités tout en laissant tomber la majeure partie des notes vertes en fin de bouche.
Une version encore plus puissante de la Double IPA, très forte en alcool et en sensations. Selon le brasseur et la mode du moment, l’inspiration du brasseur peut être de la côte ouest ou de la côte est.